Psychiatrie tu peux crever.

Et bam ! Me voilà balancé chez les flics. Deux somnifères dans le cul et quedalle, pas le moindre assoupissement. C’est beau la déontologie médicale qui sert à rien à part au bénèf des capitalistes du cacheton.

Puis déballage de life devant ces gardiens de l’Etat. En retour, leçons de morale sauce fonctionnaires assermentés. Le séjour commence bien…

Attente des larbins ambulanciers qui font que leur travail. Derrière les barreaux. « Monsieur, puis-je avoir un verre d’eau ? ». Plus infantilisé et asservi qu’un chiard à la maternelle.

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Sombrer dans la folie

Chronique anarchiste et nihiliste de l’antipsychiatrie

Pour info

Les opinions formulées dans ce texte ne représentent rien d’autre que mon point de vue. Ma position à l’encontre de la psychiatrie se base sur mon expérience personnelle et ne doit pas être prise pour argent comptant. La psychiatrie, les traitements, et ou l’incarcération psychiatrique est considérée comme utiles par certaines personnes, et je leur souhaite de vivre cela de la meilleure manière qui soit.

Mais aussi…

Aux « fous », aux « tarées », aux « délinquants », et aux rebelles…
A celles et ceux qui se saisissent de ces mots comme des couteaux pointés contre la civilité,
A la jeunesse insubordonnée qui refuse de calmer leur jeu avec des médicaments,
A celles et ceux qui participent à des émeutes dans les asiles, et celles et ceux qui osent s’en échapper…

Que la lune illumine notre iconoclasme, à nous sorcières et animaux sauvages qui invoquons le feu dans la nuit, pour la destruction de la société, avec le courage de la confrontation sans médicaments.

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Je ne veux pas m’adapter

Les psys sont des professionnels qui gagnent de l’argent pour nous faire accepter les contraintes de la société.

Le psychiatre m’a «diagnostiqué» et m’a «administré» des médicaments pour soigner ma «pathologie mentale». En fait, il m’a collé une étiquette psychiatrique pour s’attribuer le pouvoir de gérer mon inadaptation, m’a filé des médocs pour contrôler chimiquement mes émotions, et lorsqu’il a estimé que je n’étais pas réinsérable ou que je risquais de troubler l’ordre public, il m’a tenue enfermée à l’HP en me faisant subir humiliations et tortures.

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La normalité quotidienne comme source de dépression

On dit que la dépression est la maladie du siècle. Les livres de psychologie font non seulement la liste des symptômes, mais aussi des phénomènes observés : changements d’humeur et des habitudes de sommeil, tristesse qui s’installe, souffrance, vide, découragement, perte de confiance en soi, sentiments d’impuissance… Nous ressentons en notre for intérieur un malaise permanent et des sentiments de faiblesse quant au fait d’y remédier.

Il n’y a rien d’étonnant à ce que que la dépression soit la maladie de ce siècle. S’il est vrai que l’individu est soumis à des contraintes qui lui sont imposées depuis que l’État et ses institutions existent, il est à mon avis tout aussi vrai que le progrès de l’existant a accru la difficulté de s’y opposer ou le sentiment de cette impossibilité.

En plus de la subordination, de la routine, du travail, des hiérarchies sociales et de l’aliénation de l’humain, de l’économie et de la morale, réduisant dès le départ l’individu à néant, il existe aujourd’hui aussi un appareil technologique et scientifique qui nous prive des derniers restes de courage pour désirer avec ardeur quelque chose d’autre. L’aliénation objective de l’individu, vis-à-vis de ses relations, de son énergie et de son temps, a été accompagnée par l’aliénation de ses émotions et de sa faculté d’action. On est dans la merde et on ne peut rien faire pour changer cela, peu importe que ce soit réel ou fictif, puisque l’évolution d’un jour à l’autre ne correspond en rien aux besoins réels et immédiats.

« Vivre » ne se résume presque plus qu’aux devoirs et aux rôles que nous remplissons, et c’est la raison pour laquelle nous nous sentons condamnés à les reproduire.

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